jeudi 3 avril 2014

Beautiful Stranger, Christina Lauren

Lu au format Kindle, disponible sur Amazon

Le résumé de l'éditeur:

Après avoir suivie les aventures de Bennett et Chloé dans Beautidful Bastard, voilà maintenant l'histoire de Sara Dillon, une amie de notre précédente héroïne et du séducteur anglais, Max Stella, rencontré à New York. En rompant avec son petit ami infidèle, et filant s'installer à Manhattan, Sara a décidé de reprendre sa vie en main. Nouveau travail, nouvelle vie et nouvelle attitude: les hommes c'est fini, au moins pour une relation durable. A peine arrivée, elle va pourtant tomber sur un superbe spécimen masculin d'origine britannique, Max Stella, connu du tout New York pour son amour des femmes. Jamais une seule n'a su le retenir. Jusqu'à Sara, et les photos coquines qu'elle le laisse prendre d'elle, il ne s'était jamais posé la question de construire un couple. Face au charme viril de Max, Sara sait que finalement elle ne renoncera pas à tous les plaisirs que les hommes peuvent lui offrir...

Mon avis:

Attention les yeux!
Beautiful Stranger n'est pas la suite de Beautiful Bastard, comme on pourrait le penser, mais une toute autre histoire. Les héros sont des amis de Chloé et Bennett, donc on les retrouve assez régulièrement dans le roman.
Sarah, meilleure amie de Chloé, décide sur un coup de tête de suivre Ryan Média Group à New York, après avoir appris que son fiancé la trompe à tout va ( on ne peut s’empêcher de vouloir lui dire merci à ce salaud ;-) )
Lors de sa première soirée New-yorkaise, elle rencontre un bel étranger qui lui propose... trois doigts... de whisky!!! (oui oui, Mesdames! mais le sous entendu est bien là)
Complètement sous le charme Max va tout faire pour la revoir et Sara lui  proposera un drôle de marché : elle sera à lui, un soir par semaine, un seul et c'est tout, et jamais dans un lit!
Sara ressemble donc à la femme parfaite: pas de fleurs ni chocolat, pas de dîner romantique ni de sentiments. Elle n'en veut ni à l'argent ni à la célébrité de Max. Elle découvre un côté exhibitionniste qu'elle ne se soupçonnait pas, laissant Max prendre des photos osées d'elle. 
Oui mais voilà, Max est obsédé par Sara, et pour notre plus grand plaisir le bel étranger ( soupir) va se plier en quatre pour assouvir les désirs de sa belle.
Dans un autre registre que Beautiful Bastard, car il n'y a pas de haine ni de provocation entre Sara et Max, Beautiful Stranger est tout aussi prenant, voir plus. Personnellement j'ai préféré. L'histoire me semble plus réaliste. Sara est perdue dans sa vie et ne cherche plus de relation durable. On a par conséquent beaucoup plus de facilité à se projeter et à s'identifier au personnage de Sara qu'à celui de Chloé. Elle se pose des questions quant à sa sexualité. A-t-elle le droit d'aimer ce genre de relation, libre et sans attache?
 Beautiful Bastard traitait le fantasme du sexe au boulot, Beautiful Stranger traite quand à lui le fantasme du sexe sans "gêne". Je n'évoque pas le mot exhibitionnisme volontairement, car au début de leur relation, il ne me semble pas que ce soit vraiment le mot le plus adapté. Il s'agit plus du goût du risque d'être surpris que celui d'être réellement vu... Bref, j'ai beaucoup aimé! Même si certaines scènes ne sont encore pas très bien écrites, et si certains passages sont juste trop énormes ( au sens négatif), l'écriture est beaucoup moins vulgaire que pour BB, et un peu plus subtil.

Je vous mets un extrait du premier chapitre: une belle entrée en matière!

"Le barman se retourne et jette un coup d’œil au type à côté de moi. Mon bel Anglais hausse à peine la voix. Grave et profonde, elle porte sans effort :
– Trois doigts de Macallan’s, Pete, et quelque chose pour mademoiselle. Tu l’as fait attendre !
Il se tourne vers moi, avec un sourire qui a pour effet d’infuser une chaleur suspecte dans mon ventre :
– Combien de doigts pour vous ?
Ses mots résonnent dans mon cerveau, et soudain, de l’adrénaline coule dans mes veines :
– Qu’est-ce que tu viens de dire ?
Innocence. Il se concocte une expression d’un angélisme diabolique. Et ça fonctionne. Même si, aucun doute, on ne peut déceler chez ce type le moindre brin d’innocence.
– Est-ce que tu viens de m’offrir trois doigts ?
Il se met à rire, pose sa main immense sur le bar entre nous. Ses doigts sont du genre à pouvoir faire disparaître un
ballon de basket :
– Deux devraient suffire pour commencer, princesse.
Je le fixe  avec intensité. Ses yeux sont joueurs, il se tient près mais pas trop, suffisamment pour que je comprenne qu’il a choisi ce côté du bar pour me parler.
– C’est un sous-entendu ?"

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