jeudi 3 avril 2014

Beautiful Bastard, Christina Lauren

                                                     Lu au format Kindle, disponible sur Amazon

Résumé de l'éditeur:

Brillante et déterminée, Chloé n'a qu'un problème dans sa vie: son boss, Bennett, revenu prendre les rennes de l'entreprise familiale de Chicago après un séjour en France. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est odieux mais... magnétique. Bennett, lui, découvre en sa collaboratrice une jeune femme aussi ravissante qu'exaspérante, et qui n'entend rien sacrifier à sa carrière. Entre eux, c'est l'affrontement immédiat, mais aussi le désir obsédant, dévastateur. Ensemble, ils vont enfreindre une à une toutes les règles qu'ils s'étaient imposées. Et une seule fin: se posséder...

Mon avis:

Ce roman est écrit par deux femmes, Christina Hobbs et Lauren Billing ( d'où le nom Christina Lauren). A la base il s'agissait d'une fan fiction de Twilight, qui a été retravailler avant l'édition - et bien retravaillé, car je n'y ai trouvé aucune allusion...
Ce n'est pas le résumé qui m'a plus motivé que ça à lire ce livre, mais plutôt le fait que ce roman soit écrit par deux auteures, mais également à cause de la couverture! Et oui, ce beau gosse en costard avec sa cravate noir, qui laisse deviner une gueule d'ange... (je fonds...)
Contrairement à ce que beaucoup pensent, disent et écrivent, pour moi il n'y a aucune relation à faire avec la saga 50 nuances. Ici vous n'avez pas de héros au sombre passé, pas de soumise ni dominant, ni aventure rocambolesque, kidnapping et compagnie. Dans Beautiful Bastard, vous allez avoir de l'humour, du sexe, de la haine, du sexe, de l'obsession, du sexe, un peu de romance et encore du sexe!
Le récit est cru, direct et franc, et on aime ça! Je me suis surprise plus d'une fois à sourire devant la répartie de Chloé face à son Beautiful Bastard de boss. Bennett, derrière ses airs de "connard" devient attachant. L'histoire en elle même n'a rien d'extraordinaire, mais les caractères bien trempés des personnages les rendent attachants, et le roman se laisse dévorer.
J'ai beaucoup apprécié l'alternance des points de vue, qui nous montre bien que Chloé et Bennett sont pareils! Les barrières qu'ils se sont créées ne résistent pas longtemps face à l'attraction charnelle irrésistible qui les pousse dans les bras l'un de l'autre.
Bennett, où est ton fan club????
le bémol... ( bé oui, quand même!): j'ai trouvé certains passages particulièrement vulgaires et mal écrits... un en particulier qui m'a laissé sur le ...
"_Mon film préféré de tous les temps, c'est probablement  "fenêtre sur cour".
_A cause de Jimmy Stewart ou de Grace Kelly?
_ Les deux. Plutôt Grace Kelly.
[...]
_J'ai entendu dire que Grace Kelly avait une bouche de suceuse elle aussi.
_Tu l'aimes ma bouche de suceuse.
_C'est vrai. Je l'aime surtout quand elle est pleine, réplique-t-il d'un air anodin.
_Tu sais si tu la fermais de temps en temps tu serais parfait, putain.
-Je serais un déchireur de culottes silencieux, et serais encore pire qu'un patron colérique déchireur de culottes."
Oui, oui! Je sais ce que vous vous dîtes! et Non, je ne me suis pas trompée! "déchireur" est bien le mot employé par l'auteur... et il n'existe pas!!! Bon en même temps,ça confirme bien qu'on ne lit pas de la grande littérature là!!!!


Si vous cherchez un roman sans prise de tête et un peu chaud ( voir carrément cru), celui-ci est pour vous! Par contre attendez -vous à lire le mot "putain" au moins 2500 fois! Trop cru pour me faire couiner, j'ai quand même passé un bon moment.

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