vendredi 27 février 2015

Moi après mois. Janvier 2015

Bonne année les gens/ être couchée pour le réveillon/ casser son portable le 1er/ bref, bien commencer l'année/ Charlie Hebdo/ choquée/ outrée/ en colère / comment expliquer cela à ses enfants/ je suis Charlie /se remettre en question/ se demander ce que l'on veut et ce que l'on ne veut plus/ avoir une prise de conscience/ vivre la séparation/ avoir des super coupinettes/ Milan perturbé par cette séparation/ avoir un peu de pression au magasin (juste un peu)/ détester 2015 et déjà se languir de 2016/ en janvier, c'est grave docteur?/ découvrir les bouteilles de coca au coeur coulant/ mmmmm/ prévoir un week-end en corse en septembre pour le mariage sur la plage de mon cousin d'amour/ être choquée, de nouveau, par les prises d'otages/ se demander où va le monde/ avoir peur pour l'avenir de ses enfants/ détester ce mois de janvier 2015

jeudi 8 janvier 2015

Je suis Charlie, nous sommes tous Charlie



La liberté d'opinion et d'expression est une des premières libertés fondamentales.
Elle fait également partie des droits de l'homme.
art 19 de la déclaration Universelle des droits de l'homme:
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."

Depuis 24h notre pays est en deuil, et je ne trouve pas les mots justes pour dire à quel point je suis choquée, outrée, horrifiée, triste, révoltée, peinée.

Une pensée pour les familles des victimes.
une autre pour les musulmans qui risquent de subir un amalgame malgré eux.
Une larme pour les victimes.
De l'espoir pour ceux qui restent.

Moi après mois. Décembre

Beaucoup pleurer en lisant Avant toi / se goinfrer de michoko avant de décider d'éliminer les kilos superflus avant les fêtes / Mya  (29 mois ) qui clame toute la journée "ok baby" / enfin finir d'écrire son livre et.. en attaquer un autre / beaucoup rire en relisant la traduction de Mélanie / découvrir la Tarasque dans Kate Daniels tome 7 / avoir des envies de meurtre parce que sa maison moisi / se languir de partir / M - 6 avant le grand déménagement / Milan qui a une très belle écriture, " tu as vu maman, j'écris bien mieux que toi!" / tomber amoureuse de la plume de Jojo Moyes / recevoir une rose rouge de son chéri sans raison particulière (c'est beau l'amour) / préparer les fêtes / sûrement la dernière année où Milan croit au père Noël / Mya qui réalise vraiment que le papa "Noéne" va lui mener des cadeaux / finir aux urgences avec Milan après une grosse chute sur la hanche/ finalement rien de grave, ouf! / pleurer de rires avec sa poulette devant une vidéo/ et sinon, c'est quoi une bifle? ( non, non, ne me censurez pas!)/ réaliser avec tristesse qu'une fois partie, ma poulette va quand même bien me manquer / avoir une cliente qui sent l'urine/ et manquer de me faire pipi dessus de rire / verser quelques larmes le 23 décembre / mon meilleur ami qui me manque... 7 ans../ passer un super noël en famille/ voir la magie dans les yeux de mes  enfants/ manger un peu beaucoup trop de chocolat / être très inspirée pour mon nouveau roman / finir l'année couchée.

Et sinon, Ami(e)s de la blogosphère, je vous souhaite une très heureuse année 2015
et comme le disait si bien Jacques Brel:

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.


lundi 15 décembre 2014

Avant toi, de Jojo Moyes, ou comment je suis perturbée depuis une semaine....

Ou pourquoi j'ai mis une semaine avant d'être capable de rédiger mon article. Oui, oui, une semaine!
Comment je l'ai fini, blottie dans mon lit, et je me suis levée le lendemain les yeux bouffis d'avoir trop pleuré.
Comment je suis tombée amoureuse de Will Traynor, et j'ai eu de l'espoir pour lui.
Comment j'ai admiré Lou, et j'ai eu envie qu'elle atteigne son objectif.
Comment, l'âme en peine, je me suis rangée du côté de l'auteur en versant une petite larme ( bon d'accord, pas une... et plutôt des grosses...)
Comment finir l'année en beauté! Parce que , soyons réalistes, je ne pense pas lire un livre à la hauteur de celui-ci avant 2015!

Je vais d'abord vous faire un rapide résumé de l'histoire.

Lou a vingt six ans, vit dans un trou paumé de l'Angleterre. a une vie banale, un boulot banal, un mec banal, bref rien de terrible. Elle bosse pour aider sa famille à s'en sortir. Elle vit toujours chez ses parents, ainsi que sa soeur et son neveu. Elle semble se complaire ans cette triste routine monotone. Jusqu'au jour où elle perd son emploi, et se retrouve à jouer les aides soignantes pour Will.
Will Traynor est paraplégique. Ancien de la City, ancien sportif, ancien amant, ancien vivant! Will a trente cinq ans, est beau, désagréablement agréable. Il pousse Lou à profiter de sa vie, alors que lui-même y a renoncer. Lou se lance alors un défi: faire changer Will d'avis sur son sombre projet.

Pourquoi une semaine avant de vous en parler? Parce que je verse une larme à chaque fois que je repense à Will et Lou.
J'ai eu un réel coup de coeur, et après les daubes que j'ai lu ces dernières semaines, (ce qui explique ma looooguuueee absence), cela fait du bien. Même si j'ai beaucoup pleuré, j'ai aussi ri.
Lou est drôle, un peu gauche, exubérante, douce, et si gentille. On la voit évoluer au fil du roman et apprendre à s'affirmer.
Will est meurtri par son accident mais surtout par la vie que cela lui impose. Il se retrouve forcé d'être un homme bien différent de celui qu'il était. Il se fixe comme objectif de pousser Lou à sortir de sa petite vie étriquée dans ce coin perdu.
Lou quant à elle, tente de lui redonner goût à la vie.

Ce livre est juste parfait. Touchant, sans être cliché. L'humour y règne sans être lourd. L'autodérision, l'introspection et la remise en question de soi le mènent d'un bout à l'autre. Le choix en est le maître mot.
Une très belle lecture.


    *** Spoilers***


Ce livre m'a fait rire:

C'est une chemise neuve. Ça vous gêne beaucoup?
- Non, bien sûr. Je me suis dit que j'allais vous en parler pour le plaisir de la conversation.
[...]

Avant qu’il ne puisse achever sa question, je me suis penchée, j’ai doucement écarté le col de sa chemise de son cou, posé ma bouche tout contre et coincé l’étiquette entre mes incisives. Il m’a fallu quelques secondes pour en venir à bout. Les yeux fermés, je me suis efforcée d’oublier son odeur d’homme fraîchement lavé, la sensation de sa peau contre la mienne, l’incongruité de ce que je faisais. Puis je l’ai sentie qui lâchait. J’ai relevé la tête et ouvert les yeux, triomphante, l’étiquette vaincue entre les dents.
- Je l’ai eue ! ai-je dit en retirant l’intruse de ma bouche pour la balancer entre les fauteuils.
Will me regardait bouche bée.
- Quoi ?
Je me suis retournée pour surprendre quelques spectateurs qui, subitement, se sont mis à trouver leur programme absolument fascinant. Puis je suis revenue à Will.
- Oh, allez. Ce n’est pas comme s’ils n’avaient jamais vu une fille jouer à mordiller le cou d’un monsieur.
Apparemment, j’étais parvenue à le réduire au silence. Will a cligné des yeux une ou deux fois, et paru sur le point de secouer la tête. Non sans un certain plaisir amusé, j’ai vu que son cou était devenu tout rouge.
- Je crois, ai-je dit en lissant ma robe, que nous devrions tous deux être contents que cette étiquette n’ait pas été dans votre pantalon.


M'a touchée:

" Certains jours, Clark, tu es plus ou moins l'unique chose qui me donne la force de me lever."


M'a fait pleuré:


" Alors voilà. Nous y sommes. Tu es gravée dans mon coeur, Clark. Tu l'as été dès le premier jour où tu es arrivée, avec tes fringues à la con, tes blagues moisies, et ton incapacité absolue à dissimuler ce que tu ressens. Tu as changé ma vie infiniment plus que cet argent ne pourra changer la tienne. Ne pense pas à moi trop souvent. Je ne veux pas t'imaginer larmoyante.
Vis Bien.
Vis."

Mais surtout, ce livre a bouleversé quelque chose au plus profond de mon être. A chaque fois que j'y repense, je m'imagine Lou blottie dans les bras de Will, dans ce grand lit, aux portes de sa vie.
Je garderai toujours ces deux héros de papier dans mon coeur.

Il n'y a pas de suspens à proprement parlé. La fin est prévisible. Mais ce n'est pas ce qu'on attend de ce genre de roman. Pas de happy-end et de "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants..." Les mots sont justes. Les sentiments réels.
Bref.
Une belle leçon de vie.





vendredi 19 septembre 2014

Eleanor & Park, ou comment tomber amoureuse d'un livre!

Eleanor & Park, Rainbow Rowell

Tout d'abord, je voudrais adresser un énorme merci à Cess ( son avis), sans qui je n'aurai même pas eu l'idée de lire ce livre! Je serai alors passée à côté d'un réel coup de coeur!!!

Il y a des livres où je sais  d'avance que je vais les aimer, les lire, revenir en arrière, relire des chapitres, corner des pages, surligner des passages, les faire vivre! Après avoir lu l'avis de Cécile, je savais que ce serait le cas pour Eleanor & Park, alors je l'ai commandé à mon libraire préféré. J'ai commencé à le lire au travail, et je n'ai pas pu continuer. Habituellement je lis avec une application kindle sur mon portable ou sur ma liseuse. Je lis au travail, en attendant mon fils à la sortie de l'école, en faisant chauffer l'eau des pâtes, en me lavant les dents... Une vraie droguée! Mais,ce livre, il ne faut pas simplement le lire, il faut le vivre. Aussi, j'ai attendu patiemment que les petits soient couchés pour le savourer, car il n'y a pas d'autre mot, ce livre est un délice!

J'ai été propulsé dans les Flats, en 1986. 
J'ai retrouvé avec bonheur des objets qui ne feront jamais partis du quotidien de mes enfants. J'ai eu de la peine pour les frères et soeur d'Eleanor. J'ai souri avec la mère de Park. J'ai été attendri par les attentions de celui-ci.
"Tu es sûr de vouloir me présenter?
-Oui. Je veux que tout le monde fasse ta connaissance, tu es ma personne préférée de toute la vie"

 J'ai souri, pleuré, aimé. J'ai frémi au contact des mains de Park, j'ai imaginé des foulards à mes poignets, j'ai eu envie de relire des comics, j'ai découvert de nouveaux morceaux de musique, j'en ai redécouvert d'autres. J'ai eu envie de filer mon jean à Eleanor, de bousculer sa mère et d'enfermer Richie.
J'ai eu envie de revoir Star Wars (encore), de monter à l'arrière d'un pick up, de me cacher au fond d'une ruelle, de m'asseoir dans un bus. Et, j'ai eu envie de recevoir une carte postale...

J'ai refermé le livre avec des larmes plein les yeux et un sourire béat.
J'ai été prise dans un tourbillon d'émotions, et je me suis rappelé mon premier amour. La force de celui-ci, le plaisir de découvrir l'autre, l’appréhension de ne pas plaire, le manque de lui, la peur que tout s'arrête. La violence de ces sentiments a peut être faussé mon interprétation du livre, mais je me suis retrouvée à seize ans, dans la peau d'une fille un peu ronde, qui doute qu'un garçon aussi parfait puisse l'aimer, et par moment je n'ai plus dissocié Eleanor de moi-même. 

L'écriture est juste parfaite. Simple, sans tralalas, émouvante, honnête et franche. 



Sur la première de couverture de la version papier que j'ai acheté , John Green dit , très justement, "Eleanor & Park me rappelle ce qu'est être fou amoureux d'une fille et fou amoureux d'un livre".
C'est une belle conclusion.



Absence prolongée

Chère lectrice, chère copinaute, chère toi! ( cher lecteur si tu t'es perdu ici, seul, parmi toutes ces filles en manque de sensation, bienvenue à toi!)
j'ai déserté mon blog ces derniers mois, et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir voulu écrire! Non non non!!! Ce serait plutôt la faute d'un vilain cambrioleur qui a osé rentrer chez moi et me prendre mon ordinateur ( entre autres choses...) Ceci explique cela.
Mais ouf!!! Celui-ci n'étant pas porté sur la lecture le kindle et les livres n'ont pas disparu!!! ( triple ouf)
Je n'ai donc pas pu vous faire part de mes avis et je n'ai pas non plus avancé mon bouquin ces dernières semaines, mais j'ai quand même pu lire...
J'ai d'ailleurs eu un nouveau coup de coeur pour Easy de Tammara Webber... mais ceci sera le sujet d'un prochain article.
Bon retour moi!!!!

vendredi 18 juillet 2014

Et ce qui devait arriver... arriva!!!!

Et bé voilà, bien fait pour moi!
En allant de coup de coeur en coup de coeur, je devais bien avoir, à un moment ou à un autre, une bien belle déception, et bien, ça y est! C'est fait!
Le fautif est le second roman de la trilogie thoughtless: Insatiable de S.C. Stephens.

J'avais plutôt apprécié le premier tome, Indécise, parce que j'avais été emportée par la passion de Kiera et de Kellan. J'avais douté avec elle, été touchée par Kellan, perturbée par ses sentiments, et confuse tout autant que Kiera. J'avais eu un réel coup de coeur pour Kellan... ah... les bad boys...

Mais alors, là, dans ce tome j'ai été propulsé au pays des bisounours!!!

                                       Attention, je risque de spoiler le roman...

La méchante jalousie débarque dans le rêve bleu de Kellan et Kiera, et celle-ci, (femme de peu de foi) doute. Doute, et doute encore! Kellan fait tout pour lui prouver qu'il n'a d'yeux que pour elle, mais cela ne suffit jamais. Alors, que franchement, c'est lui qui devrait douter, puisqu'elle a trompé Denny avec lui. Bref, rien ne s'arrange lorsque Kellan part en tournée. Il la traite comme une princesse, et elle, elle joue les petites filles capricieuses. Pauvre petite fille que l'on embête à la fac et que son copain est obligé de défendre. Pauvre petite chérie jalouse qui se retrouve toute seule pendant que son petit ami part réaliser son rêve. J'ai eu envie de la gifler plus d'une fois. 

Alors que j'avais en mémoire une scène un peu hot dans un stand à expresso, elle s'évertue dans ce tome à passer pour une ingénue. "Je sors avec un tombeur qui a couché avec la moitié de la ville, mais je rougie à la moindre allusion..." Autant dire que j'ai levé les yeux au ciel plus d'une fois, et que j'aurai bien aimé qu'elle rencontre Christian Grey...

Le roman traîne en longueur, et l'histoire ressasse souvent les faits qui se sont passés dans le 1er tome. Ce qui est dommage car l’intérêt de ce roman, à mon humble avis, réside dans les derniers chapitres, et aurait mérité d'être plus développé. En effet, Kellan retrouve des membres de sa famille, alors qu'il pensait être seul.

Le final est assez grandiose (oui, je sais, l'ironie me va bien!)
Après s'être déchirés et insultés, Kellan et Kiera se rabiboche, encore! et ... se marie (symboliquement...)
Denny (le cocu), est ravi pour eux, et leur présente sa nouvelle fiancée. Il s'entend à merveille avec Kiera... (un peu gros, non?)
Anna, la soeur, est enceinte de Griffin, le coureur de jupon bien vulgaire. Après lui avoir caché sa grossesse et avoir hésité à garder le bébé, elle lui apprend la nouvelle. Nouvelle que celui-ci accepte avec émerveillement... Mais bien sur...
Et les bisounours se font un câlin général... Tout va bien dans le meilleur des monde et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...

En conclusion, on peut passer du tome 1 au tome 3, sans lire celui-ci qui ne nous apprend pas grand chose, et qui de toutes manières sera surement repris dans le dernier. Je ne pense d'ailleurs pas que je le lirai....